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SWINCAR : l'électrique au service du tout-terrain et chemin
Sur la commune du Peu-du-Pin, près de Bressuire, Swingo organise des randonnées tout-terrain grâce à des véhicules atypiques et 100 % électriques.
De l’adrénaline en pleine nature. Des véhicules 100 % électriques, silencieux, qui emmènent les aventuriers, valides et handicapés, au cœur des sentiers et des chemins de terre parsemés de végétation sauvage qui traversent la petite commune du Peu-du-Pin, à quelques kilomètres au nord de Bressuire.
À trottinette ou en swincar, Swingo propose des randonnées de deux ou quatre heures (deux heures pour les swincar soit 13 km, au choix pour les trottinettes, soit 22 ou 44 km), par groupe de quatre à dix personnes. Avant de se rendre sur les lieux, il est impératif de réserver par téléphone.
L’aventure d’un passionné de randonnéesEntrepreneur insatiable et amoureux de randonnées, Philippe Blanchard, gérant de Swingo, a décidé de lancer son activité en 2017. Alors que les grippes aviaires successives frappent sévèrement son entreprise de commercialisation de caneton d’un jour, le chef d’entreprise entreprend une diversification de son champ de compétences. « En me baladant sur YouTube, j’ai découvert ce type de véhicule électrique qui passe partout, la swincar. C’était très atypique, j’ai décidé de foncer », lance-t-il avec l’enthousiasme des premiers jours. C’est ainsi que l’histoire démarre. Dès 2018, le concept de la trottinette électrique aux deux roues motrices s’ajoute à celui de la swincar. « Aujourd’hui, le succès de la trottinette dépasse celui des swincar », affirme-t-il. « Dans les bois, debout sur la trottinette, on avance comme sur une moto-cross, c’est plein de bonnes sensations », compare même Patrick Bremaud, un encadrant sur les sorties.
La swincar offre des sensations différentes. Ce quadri cycle est un véhicule de franchissement. Peu importe ce qui se trouve devant, les jambes articulées et leurs suspensions prennent des airs d’araignées pour dépasser l’obstacle. « L’avantage, c’est que le conducteur reste droit, même si le véhicule est de biais », explique Philippe Blanchard.
« Les handicapés ont autant besoin de s’évader »La swincar est adaptée aux personnes en situation de handicap. « Un paraplégique peut faire une balade avec, les commandes sont toutes au volant. Ils peuvent également venir grâce aux véhicules deux places », décrit Philippe Blanchard, sensibilisé au monde du handicap notamment parce que son épouse souffre d’une maladie neurologique. C’est pourquoi il a voulu aller plus loin, et élargir l’accès à ses véhicules pour tous. Au cours de l’été, un véhicule trois roues motrices et fauteuil à 360° devra être disponible, permettant aux personnes tétraplégiques de se déplacer à l’aide d’un joystick. « Les handicapés ont autant besoin de s’évader que les valides. Il existe une demande », justifie Philippe Blanchard. Un chariot viendra compléter l’arsenal de Swingo pour les personnes à mobilité réduite, de type goélette, avec un système de traction pour les pentes et d’un frein à disque dans les descentes. De quoi rendre la randonnée motorisée universelle.
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À trottinette ou en swincar, Swingo propose des randonnées de deux ou quatre heures (deux heures pour les swincar soit 13 km, au choix pour les trottinettes, soit 22 ou 44 km), par groupe de quatre à dix personnes. Avant de se rendre sur les lieux, il est impératif de réserver par téléphone.
L’aventure d’un passionné de randonnéesEntrepreneur insatiable et amoureux de randonnées, Philippe Blanchard, gérant de Swingo, a décidé de lancer son activité en 2017. Alors que les grippes aviaires successives frappent sévèrement son entreprise de commercialisation de caneton d’un jour, le chef d’entreprise entreprend une diversification de son champ de compétences. « En me baladant sur YouTube, j’ai découvert ce type de véhicule électrique qui passe partout, la swincar. C’était très atypique, j’ai décidé de foncer », lance-t-il avec l’enthousiasme des premiers jours. C’est ainsi que l’histoire démarre. Dès 2018, le concept de la trottinette électrique aux deux roues motrices s’ajoute à celui de la swincar. « Aujourd’hui, le succès de la trottinette dépasse celui des swincar », affirme-t-il. « Dans les bois, debout sur la trottinette, on avance comme sur une moto-cross, c’est plein de bonnes sensations », compare même Patrick Bremaud, un encadrant sur les sorties.
La swincar offre des sensations différentes. Ce quadri cycle est un véhicule de franchissement. Peu importe ce qui se trouve devant, les jambes articulées et leurs suspensions prennent des airs d’araignées pour dépasser l’obstacle. « L’avantage, c’est que le conducteur reste droit, même si le véhicule est de biais », explique Philippe Blanchard.
« Les handicapés ont autant besoin de s’évader »La swincar est adaptée aux personnes en situation de handicap. « Un paraplégique peut faire une balade avec, les commandes sont toutes au volant. Ils peuvent également venir grâce aux véhicules deux places », décrit Philippe Blanchard, sensibilisé au monde du handicap notamment parce que son épouse souffre d’une maladie neurologique. C’est pourquoi il a voulu aller plus loin, et élargir l’accès à ses véhicules pour tous. Au cours de l’été, un véhicule trois roues motrices et fauteuil à 360° devra être disponible, permettant aux personnes tétraplégiques de se déplacer à l’aide d’un joystick. « Les handicapés ont autant besoin de s’évader que les valides. Il existe une demande », justifie Philippe Blanchard. Un chariot viendra compléter l’arsenal de Swingo pour les personnes à mobilité réduite, de type goélette, avec un système de traction pour les pentes et d’un frein à disque dans les descentes. De quoi rendre la randonnée motorisée universelle.
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CLÉMENT TERAHA | LA NOUVELLE REPUBLIQUE | AOÛT 2020
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